Transcription du webinar du 23/01/2024 : "Les métiers de la propreté : un parcours propre à chacun"

Venez découvrir des métiers utiles à tous et essentiels dans le quotidien de chacun ! En Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur de la propreté représente près de 2600 établissements qui emploient plus de 66 000 salariés. Et, il recrute sur de nombreuses fonctions : agents d’entretien, chefs d’équipe, responsables QSE, laveurs de vitres, commerciaux, responsables d’agence… Les métiers de la propreté sont accessibles à tous les niveaux de responsabilité, du CAP jusqu’au Master.

Bonjour et bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent. Tout d'abord, pour me présenter je suis Maële FRONT, je suis Chargée de mission Animation sectorielle à Via Compétences. Je travaille notamment sur le Contrat d'Objectifs Emploi Formation Propreté en Auvergne-Rhône-Alpes et c'est à ce titre que j'anime le webinar d'aujourd'hui. Je vous invite à poser vos questions tout au long du webinar. Vous avez, pour ce faire, un tchat qui se trouve à droite de votre écran. De mon côté, je transmettrai vos questions aux intervenants qui y répondront soit pendant la présentation soit en fin de webinar. Vous pouvez aussi télécharger le support de présentation qui se trouve dans l'onglet téléchargement toujours à droite de votre écran et puis concernant le replay de ce webinar, puisqu'il y aura un replay, on le mettra en ligne dans les prochains jours sur le site internet de Via Compétences donc vous pourrez si vous le souhaitez le revisionner à ce moment-là. Pour vous parler des métiers et des formations de la propreté, nous accueillons aujourd'hui quatre experts du secteur. Bonjour Blandine, bonjour Laurence, je vous laisse vous présenter en quelques mots ? Bonjour à toutes et à tous, je suis Blandine NOSJEAN, je suis la déléguée régionale sur la partie Rhône-Alpes du FARE Propreté qui est l'opérateur de la branche professionnelle en charge de tout ce qui touche le développement économique et social des entreprises du secteur. Bonjour, je suis Laurence FATRAS, homologue de Blandine en Auvergne pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et sur d'autres départements tels que le centre Val de Loire et le Poitou Limousin. Merci à toutes les deux d'être avec nous aujourd'hui. Nous sommes également en compagnie d'Olivier LAURANS et de Samantha MARQUES. Bienvenue à tous les deux, je vous laisse également vous présenter. Merci Maële, bonjour, Olivier LAURANS, je suis le Délégué régional pour la région Auvergne-Rhône-Alpes de l'INHNI. L'INHNI, Institut National de l'Hygiène et du Nettoyage Industriel, est l'organisme de formation de la branche professionnelle de la propreté. Bonjour, je suis Samantha MARQUES et je suis en première année de master à l'INHNI. Merci également à tous les deux d'être avec nous aujourd'hui. Nous allons donc nous intéresser au secteur de la propreté, à ses métiers et aux formations qui permettent d'y accéder. Peut-être, en préambule, quelques mots sur ce secteur et sur ses nombreuses opportunités. Le secteur de la propreté c'est un secteur qui représente près de 2 600 établissements employeurs et plus de 66 000 salariés dans notre région et c'est un secteur qui recrute. Ça en général on le sait, ce qu'on sait moins c'est que c'est un secteur qui recrute sur divers métiers que ce soit sur des métiers techniques comme le métier d'agent d'entretien ou le métier de laveur de vitres, sur des métiers d'encadrement comme le métier de chef d'équipe ou sur des fonctions transverses et de direction comme le métier de responsable QSE, de responsable d'agence ou de commercial. C'est donc un secteur qui recrute à tous niveaux de responsabilité et de qualification. Vous l'aurez compris, on va parler aujourd'hui du secteur et de ses enjeux, on parlera aussi des métiers puis des diplômes et qualifications avec pour illustration le témoignage de Samantha qui est donc apprentie dans le secteur de la propreté et puis on finira en vous proposant quelques ressources pour aller plus loin et pour avoir toutes les informations sur le secteur, sur ses métiers, sur ses formations et sur ses grands événements. Sans plus attendre, je vais vous laisser la parole Laurence pour présenter le secteur. Merci Maële, effectivement je vais vous donner quelques éléments qui vont peut-être vous permettre de mieux connaître notre secteur d'activité. Nous sommes effectivement essentiels dans tous les domaines de la vie de tous les jours et principalement sur nos lieux de travail. On se rend compte avec le premier graphique que les deux tiers de l'activité de nos entreprises se font dans les bureaux et dans les immeubles. Malgré tout on intervient absolument partout. Notre chiffre d'affaires généré en 2022 est de 18 milliards d'euros, le chiffre d'affaires des entreprises de propreté. Là où nous ne sommes pas, c'est bel et bien le service aux particuliers (quelquefois les entreprises de propreté ont une activité annexe avec un code NAF qui leur permet d'exercer ce métier là mais ce n’est pas notre métier, ce n’est pas de ça dont on va parler aujourd'hui), le nettoiement de la voie publique, la dératisation, la désinsectisation et la désinfection, ce qu'on appelle communément les 3D. Pour aller un petit peu plus loin, la propreté au quotidien, comme je vous le disais en préambule, on intervient absolument sur tous les lieux de travail, les lieux de vie, les lieux de vacances. On voit sur le schéma que nous vous proposons, qui n'est pas du tout exhaustif, que nous intervenons absolument partout où on a besoin de nous et on se rend compte que nous avons tous besoin que nos environnements soient propres pour bien profiter de nos vacances et pour mieux travailler aussi. Laurence, on voit finalement que les entreprises de propreté interviennent dans tous les lieux de notre vie quotidienne. Est-ce que vous pouvez nous dire combien de personnes sont employées dans ces entreprises de propreté et qui sont ces personnes ? Tout à fait, nous allons parler des chiffres tout de suite. Il y a 16 400 entreprises de propreté en France qui emploient a minima un collaborateur, un salarié donc ça fait déjà un bon nombre de collaborateurs. Il y a plus de 600 000 emplois actuellement (on ne parle pas de salariés, on parle bien d'emplois) au niveau national. Nous en avons créé près de 105 000 en 10 ans sachant que sur les quatre dernières années enfin les trois dernières années, covid et post-covid, il y a eu une forte accélération. 82 % de nos collaborateurs sont en CDI. Comme je vous le disais, on génère 18 milliards de chiffre d'affaires. Les deux tiers, plus précisément 65 %, de nos collaborateurs sont des collaboratrices et quand on arrive au niveau des agents de propreté ou agents de service on est à plus de 80 %. Plus de 50 % de nos collaborateurs sont à 24 heures semaine a minima. On peut se dire que les métiers de la propreté sont des métiers à temps partiel principalement mais ce dont on se rend compte c’est que plus de la moitié des salariés ont plusieurs employeurs donc en fin de compte ils ont souvent un emploi à temps plein. Nous avons formé l'an passé 5 500 jeunes (parce qu'on va parler de d'apprentis). 15 000 CDI signés pour des moins de 26 ans et pour nous c'est important parce que la population que nous avons, a tendance à vieillir avec une moyenne d'âge de 43 ans/44 ans. On injecte 100 millions d'euros dans la formation, dans l'accompagnement stratégique des entreprises et quand on parle d'accompagnement stratégique on va parler principalement de RSE voire de transition écologique, de certibiocide et tout ce qui concerne l'environnement et la RSE. En Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons 2 500 enfin 2 600 établissements, ça représente un peu plus de 15 % du nombre total d'établissements en France, la région Auvergne-Rhône-Alpes étant très dynamique, ça c'est bien connu. 70 131 salariés et non emplois donc on parle bien de personnes soit 11 % du nombre du total en France et c'est quand même beaucoup aussi. La région Auvergne-Rhône-Alpes pèse lourd et principalement le bassin lyonnais évidemment. Merci beaucoup Laurence pour cette présentation. Blandine, est-ce que pour compléter vous pouvez nous dire quels sont les principaux enjeux du secteur aujourd'hui ? Alors oui Maële, effectivement on vient de voir l'enjeu en termes de volume d'emplois que peut représenter le secteur mais la branche effectivement porte de nombreux sujets. Le premier, comme vous pouvez le voir, c'est de donner de la valeur aux prestations de propreté et d'agir auprès des clients : des éléments qui sont confortés par une dernière enquête menée par BVA en avril 2023 et qui donne quelques éléments clés que je souhaitais vous présenter. 96 % des français considèrent que la propreté, l'hygiène est indispensable dans les lieux accueillant du public et 87 % affirment que les entreprises et les agents de propreté jouent un rôle essentiel pour garantir la santé et la sécurité sanitaire. On voit donc au travers de cette dernière enquête que les Français sont très attachés à la propreté et l'idée c'est de donner de la valeur à ces prestations de propreté auprès des clients. Un deuxième sujet qui sera largement détaillé tout à l'heure par Olivier puis par le témoignage de Samantha, c'est le recrutement, la formation et la qualification des salariés. Ce qu'il faut retenir surtout c'est que le secteur de la propreté est effectivement un secteur dans lequel on peut évoluer. 7 managers sur 10 ont démarré comme agent et de nombreux dirigeants sont issus du terrain. C'est vrai dans nos métiers, c'est vrai dans notre secteur, c'est moins vrai dans beaucoup d'autres domaines. Concrètement, la formation permet aux salariés d'évoluer, de gagner en compétences et pour preuve la part des salariés certifiés augmente d'année en année. On était à 49 % en 2017 et en 2010, donc 7 ans auparavant, on était à 37 %. On a gagné 10 % de taux de certification chez nos agents et collaborateurs. Peut-être un dernier chiffre en termes de formation, on a parlé des 5 500 jeunes qui sont formés aux métiers de la propreté. En 16 ans, on a eu 37 500 CQP, Certificats de Qualification Professionnelle, qui ont été délivrés et c'est 58 000 stagiaires qui ont été formés dans le cadre de la formation professionnelle continue en 2022. Vous voyez donc que c'est un secteur qui forme contre toute attente et donc ça c'est aussi un message qu'on voulait vous faire passer. Un troisième enjeu c'est l'évolution en termes d'organisation du travail pour améliorer les conditions de travail. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça concerne surtout les plages horaires des prestations. On parle aujourd'hui de travail en continu et/ou en journée. On peut peut-être démarrer très tôt sa journée mais elle sera en continu. Ce sont des modes d'organisation que le secteur, que la branche essaie de valoriser dès que cela est possible, bien évidemment. Ça permet de favoriser l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle, ça favorise aussi la mobilité douce parce que quand vous intervenez sur des horaires plus classiques vous allez pouvoir accéder aux différentes solutions de mobilité durable. Un autre sujet c'est la transition écologique et les enjeux de Responsabilité Sociétale et Environnementale. Ce sont des sujets qui touchent beaucoup les jeunes et notre secteur d'activité est très engagé sur ces sujets-là. Les entreprises de propreté sont de plus en plus accompagnées/formées sur ces sujets. Elles sont des acteurs moteurs en matière de transition écologique notamment dans le cadre de leurs prestations de propreté en utilisant des techniques de nettoyage plus responsables. Sur le plan social, on est un secteur d'activité qui gère de l'humain donc tout l'aspect social va être vertueux en matière de RSE. La dernière chose c'est le développement de l'innovation servicielle. Les bâtiments sont de plus en plus connectés. En tout cas, on a un recours croissant aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. On a parfois aussi affaire à de la robotisation. Tous ces outils bien évidemment contribuent à l'évolution des prestations de propreté et à la façon dont elles vont pouvoir être délivrées. Ce sont aussi des enjeux pour accompagner les collaborateurs dans des fonctions plus variées. Merci à toutes les deux pour cette présentation du secteur. Avant peut-être qu'on passe à la présentation des métiers que nous fera Olivier, Blandine, est-ce que vous pouvez dans un premier temps nous expliquer quelles sont les compétences qui sont nécessaires pour intégrer le secteur de la propreté ? Oui, vous le voyez, le nuage est assez grand. On va retrouver un certain nombre de compétences. Certaines vont davantage concerner des postes de manager, d'encadrant et d'autres les œuvrants, les agents de terrain. Pour ces métiers, on va trouver des compétences techniques, c'est pour ça que la formation est importante. Il faut bien sûr de la rigueur pour pouvoir mener à bien sa prestation. Il faut avoir le sens du contact quand on est chez le client puisque c’est la particularité de notre métier, nos agents sont chez vous, chez les clients. C'est également important de respecter les procédures pour pouvoir permettre la satisfaction client. Pour les postes d'encadrants et de managers on va retrouver des compétences transverses : aptitude à la décision, sens de la négociation, de l'écoute, du conseil. Voilà les compétences qu’on va généralement retrouver dans nos métiers. Vous l'aurez compris, ce sont des métiers qui sont quand même des métiers de relation puisqu'on est chez le client. Ce sont des métiers humains donc tout tourne autour de ces fameuses compétences de savoir-être et de communication avec les autres. Quelques spécificités quand même à rappeler dans notre secteur. De manière certaine il y a la question de la ponctualité, de l'assiduité et de l'autonomie. Nous intervenons chez nos clients, ce sont donc des éléments importants pour maintenir une bonne relation. Il y a effectivement des horaires parfois décalés. Les activités de prestation de nettoyage se font encore beaucoup en horaires de non-présence des usagers et donc on va pouvoir effectivement avoir des interventions soit avant le démarrage de la journée soit plutôt en fin de journée. Ça fait partie des spécificités. On va trouver parfois du travail le weekend ou les jours fériés. Par exemple, une salle de spectacle ou un stade de sport, ces lieux qu’on utilise les uns et les autres, vont être nettoyés sur des horaires moins classiques parce qu’une fois que la prestation aura eu lieu, il faudra nettoyer les lieux. La question de la mobilité : le permis de conduire est encore bien souvent utile notamment sur des postes d'encadrant où on va devoir se rendre chez plusieurs clients dans une journée. Avoir un permis de conduire reste donc encore assez important et notamment si on veut pouvoir évoluer dans notre secteur. Enfin, pour certains domaines d'activité où on va intervenir, un casier judiciaire vierge est nécessaire. Par exemple, les gendarmeries, les aéroports, les préfectures sont des marchés sur lesquels on intervient et où le casier judiciaire vierge de l'agent va être demandé. Merci beaucoup Blandine. Olivier, je vous propose qu'on poursuive plus en détails avec les différents métiers de la propreté. Vous avez décidé de scinder votre propos en trois temps : un premier temps consacré aux métiers techniques de la propreté, un temps sur les métiers d'encadrement et un temps sur les fonctions transverses et direction. Pour commencer, est-ce que vous pouvez donc nous expliquer quels sont les métiers techniques de la propreté ? Ok, merci. On va peut-être casser quelques idées reçues ou quelques représentations erronées, on est là aussi pour ça. On va commencer par les métiers techniques de la propreté. On va parler beaucoup d'agents : agent de propreté, agent d'entretien et on va voir qu'il y a des métiers plutôt généralistes et d'autres plutôt spécialisés. Je reviens sur ce que disait Blandine juste avant parce que c'est très important : il y a beaucoup de technicité dans tous ces métiers. Je parlais d'idées reçues, souvent sur des salons j'ai des gens qui me disent « ah bon il y a besoin d’un master pour faire le ménage ? ». Alors deux fautes graves, d'abord on ne fait pas le ménage, vous l'avez bien compris, on fait de la propreté et pas à la maison. Samantha va vous raconter tout à l'heure comment elle a commencé sa vie professionnelle dans la propreté et vous verrez que son terrain de jeu ce n’était pas sa cuisine ni sa salle de bain. Donc il y a des techniques à maîtriser, des protocoles, de l'utilisation de matériel, de produits avec une notion aussi de mise en sécurité de ces activités de nettoyage parce que quand on intervient dans des bureaux ou dans un immeuble avec des escaliers il y a aussi cette notion-là. Bien sûr, dans les compétences attendues, on a aussi tout ce qui concerne la relation à l'usager, au client de l'entreprise de propreté. Blandine en a parlé. Alors l'agent de propreté va réaliser l'entretien courant manuel dans énormément d'endroits différents : ça peut être des bureaux, ça peut être des immeubles, des lieux publics tels que des gares, des aéroports, des salles de spectacles, des administrations etc. il va utiliser des techniques de dépoussiérage, de lavage des sols, voilà pour ce premier métier qui est assez généraliste. L'agent d'entretien et de rénovation va avoir d'autres types d'interventions. Il ne va pas réaliser de l'entretien courant des sols mais il va être sur des choses qui vont concerner la remise en état des sols. Là on va aborder d'autres techniques avec d'autres matériels, d'autres protocoles, d'autres produits. C'est par exemple rénover un parquet ou récupérer un carrelage qui est très encrassé voire qui a beaucoup souffert du fait d'un usage répété. L'agent machiniste va lui particulièrement travailler sur l'entretien courant des sols mais sur un entretien mécanisé c'est-à-dire avec des machines. On va retrouver des monobrosses, des autolaveuses, des aspirateurs, des injecteurs extracteurs, etc. pour nettoyer tous les types de sol aussi bien des moquettes, des carrelages, des sols thermoplastiques, du lino etc. en entretien courant. Le laveur de vitres ou la laveuse de vitres (je ne vais pas féminiser tous les noms mais c'est juste pour gagner en fluidité dans la présentation) : le lavage de vitres c'est aussi un métier à part entière dans nos entreprises de propreté. Là encore il y a une base technique très pointue. Je vous invite si vous êtes à Lyon au moment des WorldSkills ou du Mondial des Métiers à venir rendre visite au stand de la propreté parce qu'on aime bien organiser des concours de vitesse de lavage de vitres et ça fait toujours son effet. Vous pouvez même essayer par vous-même et vous verrez la maîtrise technique que demande un bon lavage de vitres, n’est-ce pas Samantha ? Voilà c'est des choses qui s'apprennent et on a une satisfaction immédiate de faire une grande baie vitrée, de la rendre nickel avec un geste souple et délié. Voilà pour les premiers métiers techniques. On va continuer, il y en a encore pleins d'autres. Alors le laveur de vitres spécialisé en travaux en hauteur, il va laver des vitres mais sur des chantiers spectaculaires donc soit en se posant sur une nacelle pour monter en hauteur auquel cas il va devoir être titulaire d'un certificat qu'on appelle le CACES pour pouvoir conduire des engins élévateurs, soit en tant que cordiste donc là au contraire en se pendant depuis le haut d'un immeuble assuré avec des cordes. C'est les travaux vertigineux que vous pouvez voir sur les tours, sur les grands immeubles urbains. L'agent spécialisé en milieu médical et paramédical : là on va aborder un autre volet de nos activités, tout ce qui concerne l'hygiène et la stérilisation. On a des agents qui vont intervenir en milieu de santé : des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des Ehpad etc. Au-delà du nettoyage, on va parler aussi de décontamination et de désinfection, c'est-à-dire qu’il ne s'agit pas seulement de faire propre mais il s'agit aussi de faire sain puisqu'on est dans un environnement de santé. Là encore, nouvelles techniques de nettoyage, nouvelles relations à l'usager parce qu’on travaille avec des malades, des personnes âgées directement au quotidien. L'agent agroalimentaire lui va intervenir dans des cuisines ou des usines agroalimentaires. On va aller nettoyer des hottes aspirantes, des fours, des grandes tables en inox etc. C'est encore d'autres techniques, d'autres matériels : des canons à mousse, ce genre de choses. L’agent en ultra propreté va intervenir dans des milieux extrêmement spécifiques. Il va chercher vraiment à faire de l'ultra propreté. Imaginez-vous un hall de construction de satellites chez Arianespace par exemple avec de l’équipement micro-électronique très pointu qui va partir dans l'espace : là on va chasser la moindre poussière, avec un cahier des charges draconien de la part du client et ça demande aussi une formation très spécifique parce que c'est vraiment de l'ultra nettoyage. Il nous reste les deux derniers, sur les métiers techniques. De plus en plus d'entreprises de propreté se tournent vers ce qu'on appelle le multi-services ou les services associés. Au-delà de la propreté, les entreprises proposent aussi des services de maintenance immobilière. Le métier de gauche c'est l'agent de petite maintenance du bâtiment : il va venir faire de la maintenance immobilière dans des bureaux, dans une copropriété. Il y a le relamping (le changement des ampoules), des petits travaux de plomberie, d'électricité, de maçonnerie, de plâtrerie, de choses comme ça pour l'entretien courant du bâtiment. On va retrouver le même ordre de choses mais sur les espaces verts où on va avoir des agents qui vont intervenir sur la tonte des pelouses, le soin des arbres, des plantations etc. Ça, ce sont des services connexes à la propreté mais qui sont aujourd'hui proposés par de plus en plus d'entreprises. Donc il y a évidemment ces métiers qui commencent à prendre de l'ampleur dans notre secteur. On voit donc déjà qu'on a de nombreux métiers techniques avec leurs spécificités et leurs compétences et les métiers de la propreté ce n’est pas que des métiers techniques, on a aussi des métiers d'encadrement et des fonctions transverses et de direction comme on le disait précédemment donc je vous propose qu'on passe sur ces métiers-là. Voilà, pour faire vivre et encadrer tous ces agents, on a besoin d'encadrement. On a un premier métier dans la branche qui est le chef d'équipe : il est sur le terrain avec les agents, il participe aux opérations de nettoyage mais en plus il a la responsabilité de coordonner, de gérer, et d'animer une équipe. Il va organiser le travail de cette équipe, il va avoir un rôle particulièrement important sur le contrôle de la qualité du service en lien avec le client et il va pouvoir gérer à un premier niveau les réclamations clients, les retours qualité négatifs etc. C'est le premier niveau d'encadrement dans la branche. Le chef de site va intervenir au-dessus de plusieurs chefs d'équipe. On pourrait l'imaginer comme ça : je suis chef d'équipe, sur le même site que moi (prenons le grand centre commercial de Confluences qui est juste à côté d'ici) il y a plusieurs chefs d'équipe qui gèrent des équipes et au-dessus il y a un chef de site qui va gérer tout le chantier de propreté de tout le centre commercial de Confluences. Lui, il va monter sur une notion d'encadrement hiérarchique, il va avoir un premier conseil vraiment commercial auprès du client, autour de la prestation et de sa mise en œuvre. Il va organiser le travail de toutes ses équipes, il va aussi être dans le contrôle qualité bien sûr et il va aussi veiller à la bonne tenue logistique du site en veillant au bon approvisionnement en produits, au fait que les machines fonctionnent etc. Et puis, on a le responsable de secteur, vous avez compris le principe : au-dessus de plusieurs chefs de site il y a un responsable de secteur. Si on dit : il y a un chef de site à la Part-dieu et il y en a un autre à Confluences, si c'est le même secteur, il y a certainement un responsable de secteur qui va chapoter tout ça. Il va avoir un rôle dans la ligne managériale encore plus étendu parce qu'il aura plus de personnes sous sa responsabilité. Il sera aussi très important dans le contrôle qualité : il fera des visites qualité avec le client pour évaluer la qualité de la prestation et si besoin apporter des actions correctives auprès de ses équipes. Il fera aussi du conseil commercial pour la satisfaction du client. On est donc sur des niveaux d'encadrement intermédiaire qui correspondent à des postes de maîtrise dans la classification de la branche. On va terminer sur les métiers avec les fonctions support et de direction. Oui, il est utile de suivre des études de master si on veut travailler sur certains postes dans la propreté. Blandine en parlait tout à l'heure, c'est un fort enjeu, les entreprises de propreté ont besoin aujourd'hui de spécialistes des questions environnementales, de sécurité au travail et de qualité. Il y a un premier métier qui s'appelle animateur qualité sécurité développement durable / qualité sécurité environnement / sécurité au travail. Ce sont des cadres qui vont travailler sur la politique qualité et sécurité de l'entreprise. On va retrouver ici des compétences liées à l'aisance avec les référentiels qualité. Il y a des référentiels ISO qui sont spécifiques aux entreprises de propreté, il y a même des référentiels internes à la branche et puis il y a toute la question de la sécurité au travail bien sûr. Ça, c'est un premier poste d’encadrant. On a des postes commerciaux bien sûr parce que c'est une activité concurrentielle comme une autre. Les entreprises sont sur un marché concurrentiel donc on a besoin de commerciaux juniors, seniors, confirmés qui sont formés aussi sur des niveaux de formation supérieure bac+ 3, bac+ 4, bac + 5 depuis le poste de commercial jusqu'au poste de responsable commercial voire de directeur commercial. Dans les grands groupes on a besoin de chef d'agence. Les plus grands groupes de la propreté sont organisés en agences territorialisées et donc le chef d'agence c'est vraiment le patron d'un centre de profit important qui peut réunir plusieurs centaines de salariés, plusieurs centaines de clients, un chiffre d'affaires très conséquent. Le chef d'agence, c'est le patron du centre de profit. Il pilote les RH, le développement commercial, la sécurité et il s'appuie sur toutes les strates de la ligne managériale dont on a parlé juste avant avec tous les encadrants intermédiaires. Merci beaucoup Olivier pour cette présentation qui met en lumière la diversité des métiers de la propreté. La question qui se pose maintenant c'est comment on accède à ces métiers, quelles sont les formations qui existent et je vous propose pour introduire cette partie d'écouter Samantha qui est apprentie dans le secteur et qui a accepté de nous présenter son parcours. Merci, je suis à l’INHNI depuis 2017, j'ai été orientée par la Mission locale. J'ai commencé par le bac, en 3 ans. J’ai débuté en étant agente d'entretien. J'ai eu la chance de pouvoir commencer dans un centre commercial donc un gros site avec quasiment toutes les technicités à voir : tout ce qui est utilisation des machines, tout ce qui est entretien tertiaire courant à part le bionettoyage et l'agroalimentaire. Ça m'a permis d'être calée sur tous ces points en 3 ans. La dernière année, j'ai été postée en tant que cheffe d'équipe donc pendant 3 ans j'ai évolué d'agente d'entretien à cheffe d'équipe. Être cheffe d’équipe, ça consistait à gérer l'équipe qui était constituée d'une dizaine de personnes et la relation client. On avait des reportings tous les matins avec le client et tous les services annexes au centre commercial. Il fallait entretenir cette relation client, donc j'ai pu apprendre ça dans mes trois premières années. Après, j'ai enchaîné sur le BTS toujours à l’INHNI, toujours dans la même société, et j'ai pu monter en compétences. Du site, je suis passée directement à l'agence. J'étais à ce moment-là adjointe responsable de secteur. Chez nous on dit conducteur de travaux, chaque société a des appellations différentes mais le poste reste le même. J'étais donc adjointe au conducteur de travaux et ça m'a permis de pouvoir approfondir la relation client qui s’étendait maintenant à plusieurs sites. J'avais donc plusieurs sites, plusieurs équipes, plusieurs clients. Je gérais des équipes d’une à 10 personnes mais sur plusieurs secteurs différents. J'ai pu aussi faire des contrôles qualité avec et sans client. Il y a donc de la gestion d'équipe, de la gestion qualité, de la gestion client. Ensuite, j'ai continué sur le TCN, c'est une équivalence licence, bac + 3, toujours dans la même entreprise. J'ai évolué en tant qu’adjointe responsable d'exploitation. On ne l'a pas évoqué mais responsable d'exploitation c'est le poste entre l'inspecteur et le chef d'agence. Ça m'a permis de pouvoir encore accroître mes « capacités ». J'ai pu prendre en charge la gestion de l'équipe polyvalente cette fois-ci. En plus de la gestion des équipes de tertiaire classique, j'ai géré les équipes qui s'occupaient des remises en état. L'équipe polyvalente est affectée sur l'ensemble des sites qu'on a dans nos périmètres, ce n'est pas vraiment des sites stables. J'avais donc la gestion de cette équipe là en direct. J'ai pu apprendre aussi à faire des devis : au début on me donnait les éléments et je faisais les devis et puis petit à petit j'ai été capable de faire des devis toute seule en allant sur le site, en chiffrant moi-même, en évaluant les besoins. J'ai pu aussi faire des visites d'appel d'offres. Quand un site lance son marché, fait appel aux entreprises de nettoyage, nous, on se positionne, on vient visiter, on vient voir pour pouvoir chiffrer plus tard notre appel d'offres. Pour finir, là je suis dans ma première année de master, toujours dans la même entreprise. Ça fait 7 ans que je suis dans la même entreprise donc c'est aussi ça qui m'a permis de pouvoir évoluer comme ça. J'ai toujours le poste d'adjointe responsable d'exploitation mais je suis aussi sollicitée par le chef d'agence donc je fais un peu plus de tâches diverses. Aujourd'hui, en plus des visites d'appel d'offres, je commence à travailler sur les dossiers d'appel d'offres : comment on fait un chiffrage pour un site global. Voilà pour mon expérience. En fait, chaque année, à chaque cursus, à chaque parcours, j'ai pu augmenter mes compétences, apprendre de plus en plus et surtout évoluer. Je suis partie « de rien » dans le sens où je nettoyais. Comme on le disait tout à l'heure, on réduit le métier à du ménage mais non ce n'est pas du tout que du ménage. Quand je suis arrivée dans la branche, je ne pensais pas que ça pouvait être aussi large en termes de métiers, d'évolutions. Je pensais que c'était : on nettoie le lieu et puis « merci, au revoir » alors que non, pas du tout. Plus j'avance, plus j'ai envie de continuer, de voir ce que je peux faire encore de plus. Je n’ai pas encore fini mon parcours mais jusqu'à maintenant, de ce que j'ai pu voir, ça pourra me permettre plus tard, après la fin de mes études, après avoir gratté quelques années avec un employeur pour mettre à profit tout ce que j'ai appris, je pourrais monter ma propre boîte parce que j'aurais appris le métier du bas de l'échelle jusqu'en haut. Je serai capable de tout faire je pense, sans prétention aucune hein. S’il y a 7 ans on m'avait dit « 7 ans d'études », j'aurais dit « ce n’est pas possible » et puis surtout dans le nettoyage je ne me serais jamais dit qu’il y aurait des possibilités d'évolution aussi énormes. Et, au-delà, le parcours permet d’évoluer dans plusieurs secteurs différents si jamais. Voilà, je pense que j'ai tout dit. Bravo Samantha. Bravo, c'est ce qu'on nous dit dans le chat : « bravo c'est un beau témoignage et c'est très clair ». Effectivement, ça nous donne une vision du parcours qui est possible dans le secteur de la propreté avec toutes ses évolutions et les différentes compétences qu'on acquiert. Il y a une question, on nous demande « quel est le bac et le BTS que vous avez préparé ? ». Alors le bac c'est le bac HPS donc Hygiène Propreté Stérilisation et le BTS c'est le BTS Métiers des Services à l'Environnement, mais vous allez les détailler je crois un peu plus tard. C'est ça, on va revenir après, dans la suite de la présentation. Merci en tout cas pour ce témoignage. Merci de m'avoir écoutée. Du coup, Olivier en lien avec le témoignage de Samantha, vous vouliez nous parler un peu de l'alternance et nous montrer quels sont les bénéfices de faire un parcours en alternance dans le secteur de la propreté. Alors bon, il y a les bénéfices de l'alternance tout court c'est-à-dire qu’on a une formation qui est financée. Elle ne coûte rien à l'apprenti et elle ne coûte rien à son employeur puisqu'elle est prise en charge par France Compétences. Le bénéfice de l'alternance c’est que, voilà Samantha ne se voyait peut-être pas faire des études longues mais elle a fait des études en alternance c’est-à-dire qu'elle a passé moins de temps dans les locaux du CFA que dans son entreprise sur l'ensemble des alternances. Et ça, ça permet aussi de solidifier et de bien sédimenter l'acquisition des compétences puisqu’on apprend quelque chose en théorie sur les machines du CFA et puis la semaine d'après on est chez le client avec la même machine sauf que là c'est dans la vraie vie professionnelle. Acquérir des compétences et de l'expérience professionnelle : ben voilà, j'ai un exemple à ma gauche qui est particulièrement parlant, je n'ai pas besoin d'en rajouter. Samantha a déjà tout bien dit. Quand on est apprenti, on a signé un contrat de travail avec une entreprise donc on est salarié, on a une protection sociale, on a des congés payés. Un avantage de la branche professionnelle de la propreté c'est que les apprentis sont payés sur des pourcentages des minimums conventionnels de la branche et le salaire minimum conventionnel de la branche est supérieur d’un peu plus de 3 % au SMIC, 3,3 % en ce moment, en janvier 2024. On va le voir, toutes les certifications qui sont proposées par la voie de l'alternance sont reconnues soit par le ministère de l’Éducation nationale soit par le ministère du Travail via le registre national des certifications professionnelles. Ce ne sont pas des diplômes marchands commerciaux qui servent juste à faire joli, ce sont de vraies reconnaissances de compétences. Et, c'est un moyen de s'insérer dans la vie professionnelle, de commencer une vie professionnelle et Samantha l’a dit : d'évoluer si on en a envie. Si on a déjà l'envie oui et puis les capacités, on peut vraiment avoir un début de vie professionnelle riche et motivant et porteur et avec du changement, de l'évolution etc. Voilà, il y a donc beaucoup, beaucoup, beaucoup d'avantages à orienter des publics de jeunes vers l'alternance dans les métiers de la propreté. Il se trouve qu'en plus les boîtes recrutent beaucoup, il y a des gros besoins d'emploi. Au CFA de l’INHNI à Lyon, on reçoit chaque année plus de 250 offres d'emploi dans tous les métiers dont on a parlé tout à l'heure et à tous les niveaux de qualification qu'on va vous présenter maintenant. Oui effectivement et ça nous permettra de répondre à une question dans le tchat : une personne nous demande s'il y a des formations pour les adultes. On va en parler tout de suite. Alors ça, c'est l'architecture de la formation élaborée par la branche professionnelle de la propreté. Au milieu vous retrouvez les métiers dont on a parlé juste avant. En bas, tous les agents avec les différentes spécificités de techniques ou de sites ou de configurations dont j'ai parlé tout à l'heure. Puis, vous avez les encadrants intermédiaires qui sont les chefs de site, les chefs d'équipe, les responsables de secteur. On va monter ensuite vers les postes de cadres : responsable commercial, responsable qualité, chef d'agence, responsable d'exploitation (c'est le poste qu'occupe aujourd'hui Samantha dans son entreprise à côté de Lyon). Pour accéder à ces métiers, il y a deux voies qui ont été prévues par la branche. À gauche, on va parler d'apprentissage et à droite, on va parler de formation continue donc on va bien parler de formation d'adultes, j'y reviendrai tout à l'heure. Donc, l’apprentissage c'est le parcours qu'a fait Samantha. Elle aurait même pu commencer un peu plus tôt chez nous puisqu’avant le bac professionnel, il y a un CAP Agent de Propreté et d'Hygiène. Ensuite, il y a donc un bac professionnel Hygiène Propreté Stérilisation puis un BTS Métiers des Services à l'Environnement qui est de niveau bac+ 2. Ces trois formations sont sous la responsabilité de l'autorité académique, Rectorat de l'académie puisque c'est le ministère de l'Éducation nationale. On a ensuite un bac+ 3 Responsable de développement hygiène propreté et services. Ça, c'est un titre certifiant qui est inscrit au RNCP et qui est piloté directement par la branche de la propreté. On a enfin le MBA spécialisé Manager de la stratégie commerciale et marketing des entreprises de services, c'est le master que suit actuellement en première année Samantha et que nous menons en partenariat avec l'école de commerce IDRAC. Dans cette filière par l'apprentissage, plusieurs choses à retenir : d'abord vous voyez qu’on forme à tous les métiers dont j'ai parlé avant. Ça couvre un besoin très large de recrutements et de montée en compétences pour toutes les entreprises. Pour ceux qui s'intéressent à nos métiers et qui s'intéresseraient à l'apprentissage, on peut entrer dans le CFA à n'importe quel niveau. Il suffit juste de respecter les prérequis pour entrer dans la formation souhaitée. Par exemple, pour entrer en BTS, il faut avoir un bac, propreté ou pas, mais il faut avoir un bac. Pour rentrer dans le Bachelor, il faut avoir un niveau bac + 2 etc. mais après on entre quand on veut. On l'a vu aussi avec Samantha, on peut aussi enchaîner les formations dans une logique de poursuite de formation. Voilà Samantha, elle est rentrée en bac seconde, aujourd'hui elle a un master 1. Elle a changé de métier plusieurs fois, elle a progressé, elle a acquis de nouvelles compétences, dans quelques années elle va créer sa boîte, et on la retrouvera bientôt présidente du syndicat patronal [rires]. À droite, c'est la voie de la formation continue. Là, on va s'adresser aussi à des alternants en contrat de professionnalisation mais aussi à des gens qui sont déjà salariés, à des demandeurs d'emploi ou à des personnes qui vont mobiliser leur CPF pour suivre tout ou partie d'une formation. Là, on va donc parler de diplômes, de certificats qui sont là encore élaborés, validés, et pilotés par la branche professionnelle donc des CQP ou des TFP, Certificats de Qualification Professionnelle ou Titres à Finalité Professionnelle, je ne rentre pas dans le détail technique. C'est très technique mais on va juste se concentrer sur la formation et l'adéquation avec les métiers. Donc vous voyez, dans les CQP/TFP (le bloc d'en bas), on va retrouver tous les métiers techniques plus les chefs d'équipe : l'agent de maintenance immobilière, l'agent de rénovation, l'agent machiniste, le laveur de vitres plus les qualifications de chef d'équipe. Au-dessus, on va retrouver donc les métiers d'encadrants avec deux CQP de la branche dédiés à ces métiers : le certificat de qualification professionnelle de chef de site et celui de responsable de secteur. On sort totalement de la partie technique/action sur le terrain et on va aller beaucoup plus sur le management d'équipe, les ressources humaines, le commercial, le juridique, la sécurité, l'organisation des chantiers, l'établissement de devis, la relation client. Là encore on va retrouver une logique de progression, c'est-à-dire que les entreprises sont encore très paternalistes dans le meilleur sens du terme dans la propreté. Elles aiment beaucoup voir évoluer en interne leurs collaborateurs et leurs collaboratrices. À Lyon, l’INHNI organise des CQP chef de site et responsable de secteur et ce ne sont que des salariés qui sont déjà dans l'entreprise, qui sont chefs d'équipe par exemple et qui ont envie de changer de boulot, de changer de métier. Ce qui est possible par la voie de l'apprentissage l'est aussi par la voie de la formation continue. Voilà ce que je peux dire sur les deux filières de formation de la branche professionnelle de la propreté qui permettent donc de se former à tous niveaux de qualification et qui permettent d'accéder à tous les emplois que recherchent aujourd'hui les entreprises de propreté. On a une question : « une personne n'ayant pas réussi à valider l'intégralité du CQP Agent d'entretien et de rénovation pourrait-elle malgré tout intégrer la formation chef d'équipe ? ». Alors oui, en fait les TFP aujourd'hui ont été organisés par blocs de compétences. Par exemple, on a un bloc de compétences techniques : si on fait l'agent machiniste ça ne sera pas le même que pour l'agent d'entretien de rénovation. Par contre, on va avoir un bloc de compétences relation client ou connaissance des produits ou sécurité et là il y a des choses qui sont communes entre les différents TFP. Donc, on peut très bien valider trois blocs de compétences sur 4 dans un TFP, ça n'empêche pas de commencer une autre formation. On nous demande également d'où viennent vos formateurs en technologie professionnelle en BTS MSE Métiers des Services à l'Environnement ? Alors, il y a d'autres organismes de formation autour de la table donc je ne sais pas comment ils ont trouvé leurs formateurs techniques. À l’INHNI, nos formateurs techniques, pour faire simple, ont tous travaillé dans la propreté. Il y en a beaucoup qui ont été formés en apprentissage à l’INHNI, beaucoup de nos formateurs ont fait ça, et ensuite ils ont bossé dans des entreprises de propreté donc il y en a qui ont été agents, il y en a qui ont été chefs d'équipe, il y en a qui ont été responsables de secteur, il y en a qui ont été QSE et ensuite ils sont revenus vers la formation par choix personnel, par affinité avec les métiers de la formation. (Je vois juste qu'on a eu une petite déconnexion de caméra, vous pouvez essayer de rallumer la caméra en bas mais en tous cas on vous entend donc c'est l'essentiel.) On avait aussi une question sur les possibilités de réorientation professionnelle. Oui, on voit beaucoup de publics arriver chez nous comme ça. Alors, on ne parle plus d'apprentissage, là on va parler vraiment de publics adultes pour rebondir sur la question de tout à l'heure. On voit arriver beaucoup de gens chez nous qui n'ont jamais travaillé déjà et on voit aussi des gens qui veulent se réorienter. On est capable aujourd'hui dans la branche de proposer des dispositifs paliers, enfin des marchepieds, pour rentrer dans un cycle diplômant ou certifiant. Il y a des préparations opérationnelles à l'emploi collectives qui sont organisées dans toute la région et qui permettent de s'adresser à des publics éloignés de l'emploi a priori ou en reconversion pour les préparer à rentrer dans nos parcours certifiants. On a aussi des gens qui veulent créer une entreprise, alors ça peut être au départ simplement par l'autoentrepreneuriat, juste un numéro Siret pour travailler tout seul, et on vient chercher les compétences techniques dont on a besoin pour créer son entreprise. On a aussi des parcours d'accompagnement de dirigeant. On est un peu au-delà du sujet d'aujourd'hui mais y compris dans la création ou la reprise d'entreprise, il y a des réorientations professionnelles qui viennent se faire dans le monde de la propreté bien sûr. Merci pour ce panorama des formations existantes, n'hésitez pas à continuer à poser vos questions. On va passer à la partie suivante mais on pourra y répondre en fin de webinar. On vous propose maintenant de vous présenter quelques ressources pour aller plus loin mais avant Laurence, vous vouliez présenter quelques messages clés à retenir de cette présentation. Tout à fait, merci Maële. En fin de compte Samantha a tout dit et être plus percutante que Samantha là ça va être très dur. Merci Samantha, vraiment. Le secteur de la propreté recrute en permanence. Il y a 2 ans, on a même connu un pic où il nous a manqué au niveau national 50 000 collaborateurs. Il y a des forts besoins dans nos métiers, dans les métiers techniques comme dans les métiers d'encadrement. Les métiers de la propreté sont ouverts à tous. Ce qui est bien, c'est qu’à partir du moment où on a quelques softskills indispensables à nos métiers et surtout l'envie de rendre service, on peut tout faire dans nos métiers et effectivement se réorienter à tout moment. Ce sont des métiers qui évoluent au gré des transformations environnementales, technologiques et sociétales. Nos métiers ne sont plus du tout ceux qu'ils ont été il y a 35 ans. Dans 35 ans, on se dira certainement la même chose. On voit bien que les normes environnementales évoluent : on parlait de transition écologique tout à l'heure et ça fait partie intégrante de la formation de nos collaborateurs quel que soit le métier qu'ils exercent. Une véritable filière de formation : ce n’est pas pour rien qu’on fait tout pour que l’INHNI, notre OF de branche, fonctionne et continue de fonctionner et sur l'alternance et sur la formation continue parce que pour nous c'est un vrai et un réel atout et c'est ce qui permet justement d'avoir des collaborateurs toujours avec la même motivation et la même envie de faire, de se sentir utile tout simplement. Les messages clés, on en parlait, c’est se sentir utile, c’est rendre service, c'est rejoindre un secteur dynamique qui embauche à tous niveaux de qualification, on vous l'a dit 30 fois et on peut vous le redire encore tellement on en est convaincu. On en a l'exemple sous les yeux tous les jours. C’est aussi évoluer au mérite, il est évident que celui qui le souhaite peut créer rapidement son entreprise et Samantha est le bon exemple. En tous cas, j'espère que Blandine ira te voir et proposera tes services en tant que cheffe d'entreprise. C’est aussi acquérir des compétences techniques reconnues et effectivement transférables et transposables dans d'autres secteurs d'activité mais l'idée c'est quand même de rester dans la propreté. C’est travailler seul ou en équipe. On travaille en autonomie, on n'est pas indépendant à moins qu'on soit son propre patron donc on a bien des règles, on a bien un cadre. Malgré tout, ça permet quand même de travailler seul et de mener à bien ses missions tout seul sans avoir des comptes à rendre à la minute près exactement de ce qu'on fait. On travaille aussi en équipe évidemment parce que certains chantiers se font en équipe. Alors, ils et elles sont sur la bonne voie en rejoignant le secteur de la propreté ! En tout cas, j'espère qu'on vous a donné envie de nous les envoyer. Blandine… Oui, alors pour terminer sur les ressources (je crois qu'en plus dans le tchat, on a quelques questions par rapport aux centres de formation quand on n’est pas forcément à proximité de Lyon). Juste pour rappel, concernant les chiffres clés qu'on vous a présenté au départ, vous avez davantage de données sur le site monde-proprete.com : vous allez /chiffres-cles-proprete. Vous trouverez les éléments chiffrés que Laurence vous a présentés en début de présentation mais vous aurez aussi un peu plus d'informations sur les données sociales : les taux d'emploi, avec une répartition femmes-hommes, sur chaque catégorie professionnelle… des données qui peuvent vous permettre d'approfondir votre connaissance du secteur. Sur la découverte des métiers et des formations, il faut retenir un site c'est metiers-proprete.com. Vous avez plusieurs entrées possibles sur ce site en tant que prescripteur, en tant que candidat, en tant qu'entreprise de propreté. Ce site permet de pouvoir vous renseigner sur les filières de formation diplômantes, certifiantes, les métiers. Il est alimenté avec un certain nombre de petites capsules vidéo donc vous avez des petits témoignages, on a pu voir celui de Samantha, mais vous pouvez découvrir sur chaque métier des petites vidéos avec des caméras embarquées. Ça permet de voir véritablement en quoi consiste chaque métier et de pouvoir le faire découvrir aux personnes que vous accompagnez. Sur les formations, effectivement vous avez l’INHNI qui est basé à Lyon et qui rayonne au niveau régional notamment au niveau des apprentis. On parlait tout à l'heure d'investissement auprès des jeunes, peut-être une information qui n’a pas été donnée et qui est peut-être importante pour ceux qui accompagnent les publics jeunes : sur la partie apprentissage, les jeunes qui sont dans notre filière sont hébergés en appart hôtel et cet hébergement est financé par le FARE Propreté. En résumé, un jeune qui est par exemple sur Chambéry, sur Grenoble ou sur Saint-Étienne et qui veut suivre sa formation par la voie de l'apprentissage sera hébergé gratuitement en appart hôtel sur son temps de formation à l’INHNI. C'est important de le dire parce que ça peut être un levier car on sait toutes les difficultés que peuvent rencontrer les jeunes et moins jeunes en termes de logement. Vous avez aussi la liste des organismes de formation habilités par la branche qui dispensent dans la filière sur le site www.coteformations.fr. Sur l'orientation, je viens de le dire, vous avez l'entrée accueil prescripteur. Peut-être juste une dernière information, c'est la semaine nationale des métiers de la propreté que nous organisons au niveau national du 3 au 8 juin 2024. Il y aura des événements dans l'ensemble des régions et des principales villes de notre région Auvergne-Rhône-Alpes. On sait d'ores et déjà qu'on aura des événements, si je ne me trompe pas Laurence, à Clermont-Ferrand, à Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Chambéry, Bourg-en-Bresse. On vous y invite bien évidemment mais on communiquera de manière assez large, et notamment par Via Compétences, la liste des événements. Un site sera normalement dédié avec une carte de France qui vous permettra de visualiser l'ensemble des actions qui sont menées dans le cadre de cette semaine, qui sera à la fois un événement pour parler des métiers, les faire découvrir et un forum emploi sur l'ensemble de ces villes pour permettre à celles et ceux qui veulent rejoindre notre profession de pouvoir être recruté à cette occasion. Merci beaucoup Blandine pour ces éléments qui devraient permettre à toutes les personnes qui cherchent d'avoir toutes les informations nécessaires sur les métiers et les formations. On va prendre les questions maintenant puisqu’on en a quelques-unes dans le tchat. On nous demande s'il y a toujours des difficultés à l'heure actuelle à recruter de la main d'œuvre dans le secteur ? Oui, bien sûr on a les mêmes difficultés que les autres secteurs d'activité actuellement, si ce n'est plus d'ailleurs parce que la propreté est rarement une vocation. Comme l'a très bien dit Samantha c'est quand on découvre notre filière qu’on se prend au jeu et qu’on y reste. Malgré tout, oui, on a encore des difficultés à attirer du public, à former et à recruter. On nous demande aussi, et ça c'est en lien avec la première diapositive que vous avez présentée Laurence (enfin une des premières), est-ce que vous intervenez aussi dans les hôtels ? Tout à fait, on intervient dans les hôtels et sous couvert d’Olivier, on fait même des formations gouvernantes par exemple ou des formations en tout cas pour intervenir dans les hôtels et les restaurants avec les procédés et les process d'hygiène qui vont bien. Ensuite, on a une question formation : on nous demande si les CQP sont accessibles par la VAE ? Oui, ils le sont. Et une autre question : on nous demande « lorsqu'il y a eu un échec sur certains blocs de compétences, est-il possible de les repasser en candidat libre comme pour les diplômes de l'Éducation nationale ? » Alors, ce n'est pas vraiment une notion de candidat libre mais ce que font les organismes de formation en général c'est que quand quelqu'un n'a pas validé un bloc de compétences on va d'abord lui proposer de refaire un petit peu de formation, quelques journées, de revenir en centre de formation pour vraiment se donner toutes les chances de réussir. Et on va pouvoir, à ce moment-là, le réinscrire auprès de l'organisme certificateur de la propreté. Très bien, on nous demandait aussi quels autres organismes de formation y a-t-il dans les départements en Auvergne-Rhône-Alpes puisque Lyon est loin mais vous avez les liens dans les ressources. Nous on est à Lyon, l’INHNI, et pour l'apprentissage on est les seuls mais pour la formation continue on a des collègues qui sont à Saint-Étienne, à Clermont-Ferrand, à Grenoble. Vous les avez tous sur le site Côté formations, vous avez l'offre de formation complète à retrouver à proximité de chez vous. Vous avez aussi sur la filière diplômante, des lycées professionnels qui dispensent la filière et vous en avez sur Fontaine, Bourg-en-Bresse, Vénissieux, Firminy et Clermont-Ferrand. C’est en formation initiale, ce n'est pas de l’alternance mais au moins le bac professionnel par exemple est dans tous ces lycées-là. Et nous, on va proposer aux jeunes qui le souhaitent de poursuivre sur le BTS en apprentissage. Ça peut être de belles suites de parcours après un bac pro. Merci, je ne vois pas tout de suite d'autres questions dans le tchat, de mon côté j’aimerais savoir si c'est possible de faire une alternance avec du français langue étrangère ? Est-ce qu'il y a des modules pour les personnes qui ont du mal à maîtriser la langue française ? Alors, la branche a des dispositifs qui tournent autour de ça, sur la maîtrise des compétences de base, on va dire, incluant le français langue étrangère. Il y a des parcours de formation spécifiques qui existent pour ça. L’INHNI en fait mais on n'est pas les seuls, il y a d'autres organismes qui forment aussi à la maîtrise des compétences clés avant de rentrer dans un parcours certifiant. Je le disais, la branche est très ouverte et très accueillante. Laurence le disait tout à l'heure, c'est des métiers pour tout le monde y compris pour des gens qui ne maîtrisent pas bien le français. La branche a prévu des dispositifs de formation avant l'entrée en formation certifiante pour maîtriser des compétences de base dont le bon usage de la langue française. Une autre question, dans les présentations des métiers on a vu qu'il pouvait y avoir de la manipulation de produits toxiques, est-ce que les salariés sont formés à la manipulation de ces produits et à la gestion des déchets ? Oui, dans chaque formation qu'elle soit dans le cadre de l'apprentissage ou dans le cadre de la formation continue, il y a toujours de la formation sur les produits. D'abord de la formation théorique : « c'est quoi un produit acide ? c'est quoi un produit basique ? qu'est-ce que ça fait si on s'amuse à les mélanger ou à les boire ? » et bien sûr l'usage du produit dans le cadre de l'opération de nettoyage avec des questions de dosage qui sont essentielles parce que plus on dose un produit et moins on nettoie. Bizarrement, plus on surdose et moins on nettoie donc oui c'est abordé. Et la gestion des déchets a pris de plus en plus de place dans les programmes de formation. Dans le BTS par exemple qui s'appelle Métiers des Services à l'Environnement, il y a une grande partie sur les déchets. D'ailleurs, on a dans les CFA de l’INHNI des apprentis qui travaillent dans des entreprises qui ne font pas de la propreté proprement dite mais qui font de la gestion de déchets parce que c'est un peu connexe tout ça. Donc oui, ce sont des choses qui sont abordées et comme le disait Blandine tout à l'heure lorsqu’elle parlait des enjeux de la branche aujourd'hui, c'est vrai les questions environnementales sont majeures. Il y a aussi des aspects réglementaires là-dessus : les entreprises de propreté sont obligées d'être certifiées sur l'utilisation de certains types de produits. Elles doivent passer par de la formation avec une qualification derrière. Tout ça est très réglementé, très encadré et on retrouve tout ça évidemment dans tous les contenus de formation. On a une autre question « comment faites-vous pour trouver du personnel pour ces métiers de service ? ». Les entreprises de propreté diffusent à la fois leurs offres d'emploi par le biais du service public de l'emploi, beaucoup de cooptations, beaucoup d'échanges aussi avec leurs propres salariés. Samantha l’a plus ou moins dit : quelque part, quand on découvre le secteur c'est là qu'on découvre toute la richesse et qu'on s'attache à ces métiers-là. Finalement, nos collaborateurs sont souvent issus d'un milieu familial qui connaît déjà ce secteur d'activité. On va avoir des oncles et tantes, des cousins en tout cas un réseau assez proche qui saura parler de la propreté un peu autrement que ce que nous, grand public, pouvons avoir comme image. Et heureusement parce que quelque part, c'est comme ça qu'on y arrive. Et puis par le biais des prescripteurs que vous êtes tous, par nos opérations de découverte des métiers, nos journées portes ouvertes, nos événements divers et variés, les informations collectives que vous organisez où on intervient. C'est en faisant l'ensemble de ces opérations qu'on arrivera à recruter nos besoins de demain et à changer un peu l'image qu'on peut avoir de ce secteur d'activité. Une dernière question avant de conclure, parce qu’on arrive à la fin de ce webinar, « la formation qualifiante est-elle obligatoire pour être recruté ? Les employeurs recherchent-ils de plus en plus de personnel qualifié ? » Alors, il n’y a pas d'obligation. Sauf erreur, les activités de la propreté ne sont pas réglementées de ce point de vue-là. En revanche, j'espère que vous avez bien compris que c'est des métiers qui demandent des compétences vraiment pointues. Donc, on peut très bien se faire recruter sans avoir été formé mais quand c'est le cas, 100 fois sur 100 l'entreprise qui recrute un agent non formé le forme tout de suite en formation continue parce qu’on ne peut pas laisser quelqu'un sur un chantier de nettoyage sans aucune connaissance théorique ni pratique du métier, ce n'est pas possible, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Rien que ça déjà, ça nécessite d'être formé. Donc on peut se faire recruter sans formation mais on peut parce qu’on va montrer, c’est ce que disait Laurence tout à l'heure, des aptitudes relationnelles, à la relation client, au souci de la qualité, à l'aisance dans un travail collectif etc. On peut se faire recruter là-dessus mais le patron va envoyer tout de suite la personne en formation pour qu'elle aille acquérir vraiment les compétences du métier. Très bien et merci. On arrive à la fin de ce webinar, je vous propose donc de conclure. Merci à toutes et à tous pour votre participation. Merci à vous, Blandine, Olivier, Laurence, Samantha, pour la qualité de vos interventions. Merci aussi à toute l'équipe de Via Compétences qui s'est mobilisée pour réaliser ce webinar. On espère qu'il vous a plu. Vous recevrez prochainement un questionnaire de satisfaction que je vous invite à compléter. Je vous invite aussi à vous rendre sur notre site via-competences.fr. Vous y trouverez une mine d'informations et d'actualités sur l'emploi et la formation pour l'accompagnement de vos publics. Vous y trouverez notamment le replay de nos webinars dont le replay du webinar d’aujourd'hui qui sera mis en ligne dans les prochains jours. Vous trouverez aussi sur notre site le plan de professionnalisation 2024 qui est tout neuf avec un catalogue qui vous permettra de trouver le webinar, la classe virtuelle, l'autoformation, ou la session en présentiel qui vous convient le mieux. Merci encore à toutes et à tous et très bonne journée à vous.