La microcertification

La preuve figure dans un document certifié (mentionnant : le nom du titulaire, les acquis d’apprentissage obtenus, la méthode d’évaluation, l’organisme certificateur). 

Les microcertifications sont la propriété de l’apprenant (elle peuvent être partagées, transférées et regroupées dans des titres ou certifications plus importants).

Quels en sont les objectifs ?

3 opportunités sont à mettre au profit du développement des microcertifications d’après le Comité européen pour le développement de la formation professionnelle (Cedefop). En effet, elles peuvent :

En effet, les microcertifications sont complémentaires aux formations initiales ou de l’apprentissage d’un métier en : 

• proposant un programme d’apprentissage court, 
• permettant de certifier l’apprentissage dans des domaines encore peu formalisés, 
• dans une temporalité qui répond à l’évolution des besoins du marché du travail.

Quel est leur développement actuellement ?

L’adoption par les parties prenantes (organisme de formation, entreprise, apprenant) est encore marginale, malgré une offre surabondante. Ceci est dû notamment par : 

• la valeur et/ou transparence sur l’évaluation des compétences (souci de qualité), 
• l’absence d’infrastructure exploitant les open badges après leur émission, sur le long terme. 

Pour en savoir plus visionnez le webinaire organisé par le FFFOD " Micro-certifications : un nouvel objet certifiant". 

Un exemple de développement en France 

Le projet Digital FCU, porté par France Université Numérique (FUN), propose un cadre commun de micro-accréditation appelé GRADEO. La mise en application de ce nouveau cadre sera proposée à travers les formations UniCamp dès 2024.