Apprentissage : coût ou investissement pour l'État ?

L'Association Walt et la Fédération Syntec ont établi une étude sur l'impact socio-économique de l'apprentissage. Cette étude fait écho notamment aux discussions actuelles dans le cadre de l'établissement du Projet de loi de finances, et des aides à l'embauche d'apprentis, notamment dans le supérieur.

Publié le 8 novembre 2023

Cette étude basée sur les 837 000 entrées en apprentissage en 2022, met en avant les atouts de la formation en alternance, et notamment dans les formations du supérieur. Voici les résultats de cette enquête.

L'apprentissage comme ascension sociale :

  • l'apprentissage augmente de manière significative la probabilité d'un jeune issu de milieu modeste de poursuivre des études supérieures :
    • +36% pour un apprenti avec un parent ouvrier ou employé en école de commerce
    • +47% en école d'ingénieur
    • +13% en master
  • l'apprentissage est un soutien financier apporté aux étudiants issus de foyers modestes.
  • la rémunération perçue par l'apprenti évite de devoir travailler pendant ces études.

L'apprentissage permet une insertion dans l'emploi accélérée, durable et valorisée :

  • 54% des apprentis sont en CDI, et avec une valorisation salariale dans les 2 mois suivant la fin de leur contrat contre 34% par la voie classique
  • 83% des apprentis en bac+3 ont accès durablement à l'emploi contre 72% pour les non-apprentis
  • 80% pour les bac+5 contre 67% pour leur homologues non-apprentis.

La balance budgétaire serait équilibrée : l'étude montre que l'apprentissage est bien un investissement car

  • il génère des recettes supplémentaires, et
  • son impact socio-économique est positif par une meilleure insertion des apprentis sur le marché du travail.

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